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MONđŸ‘ïžREGARD : SĂ©raphin Yeto, l’industriel qui rĂ©volutionne l’acier et l’agro-alimentaire au BĂ©nin

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Les domaines de l’acier, du fer Ă  bĂ©ton et de l’agro-alimentaire connaissent une rĂ©volution qui ne dit pas son nom au BĂ©nin, depuis quelques annĂ©es et ont encore de beaux jours devant eux. Et c’est grĂące Ă  certains opĂ©rateurs Ă©conomiques dĂ©terminĂ©s Ă  l’image du philanthrope SĂ©raphin Yeto, l’homme qu’on appelle affectueusement « Yovo ».

SĂ©raphin Yeto

Depuis plusieurs annĂ©es, l’opĂ©rateur Ă©conomique, originaire d’AplahouĂ© dans le dĂ©partement du Couffo a su, Ă  travers ses multiples investissements et sa sociĂ©tĂ© SONIMEX SA, Ă©crit son nom dans le monde des affaires au BĂ©nin et le reste du monde. Dans une interview, l’homme a retracĂ© son merveilleux parcours et levĂ© un coin de voile sur tout ce qu’il prĂ©voit faire pour dĂ©finitivement rĂ©volutionner ces diffĂ©rents domaines au BĂ©nin.

Au BĂ©nin, l’opĂ©rateur Ă©conomique SĂ©raphin Yeto emploie plus de 150 personnes depuis les annĂ©es 1990. AprĂšs avoir rĂ©ussi Ă  se lancer dans le secteur des carburants, en passant par la farine de blĂ©, SĂ©raphin Yeto s’est spĂ©cialisĂ© vĂ©ritablement dans les domaines de l’acier et l’agro-alimentaire. Selon ses dires, les dĂ©buts Ă©taient difficiles, mais il a pu imposer sa marque grĂące Ă  sa dĂ©termination et Ă  sa passion des affaires :

« C’Ă©tait entre 1997 et 1998. C’est Ă  partir de lĂ  que j’ai dĂ©marrĂ© en grande pompe. J’avais des fournisseurs au Togo et au Burkina-Faso qui me livraient 500 tonnes de farine de blĂ©, 500 tonnes de riz Ă  crĂ©dit. Je dĂ©pose un acompte et rembourse le reste aprĂšs. J’ai eu du succĂšs dans l’importation du riz et des articles de quincaillerie. J’importais les articles de quincailleries de LomĂ© et d’Asie. A un moment donnĂ©, je me suis dit pourquoi ne pas installer moi-mĂȘme une usine de fabrication au lieu d’importer les articles ? C’est ainsi qu’en 2016-2017, j’ai lancĂ© ma propre usine. Nous fabriquons les tĂŽles, les fers Ă  bĂ©ton et les pointes de marque GKS. Sur mes quatre sites, j’emploie environ 150 personnes hormis les prestataires »,

a-t-il dĂ©clarĂ©, avant d’exposer sa stratĂ©gie pour faire face Ă  la concurrence.

« Aujourd’hui, si on a un client, il va dĂ©poser une caution en fonction du montant total qu’il doit payer. Une fois la caution dĂ©posĂ©e, on lui remet la marchandise. Et Ă  chaque fois, on envoie des gens chez lui pour contrĂŽler la vente du stock qu’il a pris. L’entreprise est prĂ©sente Ă  Cotonou, AzovĂš, ComĂš et Bohicon. Nous avons laissĂ© le Nord du pays aux distributeurs. Mais d’ici la fin de cette annĂ©e 2023, nous allons fermer nos annexes, restructurer l’usine pour devenir fabricant uniquement »,

nous a confié Séraphin Yeto.

En effet, crĂ©Ă©e en l’an 2000, la SociĂ©tĂ© de NĂ©goce Import-Export SONIMEX SA, industrie bĂ©ninoise est spĂ©cialisĂ©e dans la production et la commercialisation des matĂ©riaux de construction (tĂŽles galvanisĂ©es, des pointes et accessoires de toiture, des fers Ă  bĂ©ton
) sous la marque dĂ©posĂ©e GKS. La marque GKS est sa rĂ©fĂ©rence sur le plan national et les prix de ses produits sont accessibles Ă  toutes les couches sociales. Elle produit une large gamme de produits sidĂ©rurgique : la transformation de l’acier en fers Ă  bĂ©ton de haute adhĂ©rence, les pointes, les fils d’attache ou fils de fer recuits et galvanisĂ©s et une large gamme de feuilles de tĂŽles de couverture pour toitures.

En dehors des produits sidĂ©rurgiques, elle commercialise aussi les matĂ©riaux de finition tel que les sanitaires, les carreaux, les plafonniers PVC et s’appuie depuis plus de 20 ans sur le professionnalisme et une rĂ©elle culture industrielle, pour proposer Ă  ses clients, des produits et services de qualitĂ©s qui rĂ©pondent aux normes et exigences du marchĂ© national et international. En rĂ©alitĂ©, SONIMEX et son promoteur ont pris l’engagement de contribuer Ă  l’industrialisation du BĂ©nin, Ă  la crĂ©ation des emplois et au dĂ©veloppement de notre nation. C’est pourquoi, d’ici 5 Ă  10 ans, Sonimex SA ambitionne de dĂ©passer largement sa production actuelle.

« Nous importons aussi du riz, du spaghetti et de la tomate en boĂźte avec notre propre marque qui est 3GOOD. Si un jour, nous trouvons un partenaire, nous allons fabriquer ces produits ici BĂ©nin. C’est notre ambition d’ici 5 ans. Sonimex a aussi l’ambition de s’implanter dans des pays de la sous- rĂ©gion et en Afrique. Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  dĂ©velopper nos activitĂ©s de sorte Ă  nous installer dans d’autres pays »,

a juré Séraphin Yeto qui croßt fermement à une promesse du Président Patrice Talon.

« Le secteur se porte mieux. Le prĂ©sident Patrice Talon a dit que bientĂŽt, nous allons transformer localement nos produits agricoles. D’ici 3 Ă  5 ans, j’envisage installer une usine locale au lieu d’importer les produits d’ailleurs. Et je suis Ă  la recherche de partenaires sur ce projet. J’ai mon usine actuellement dans la zone franche industrielle de SĂšmĂš-podji mais, comme projet, j’envisage intĂ©grer la GDIZ. J’ambitionne aussi de faire d’autres choses en plus, ici au BĂ©nin. Je veux mettre en place un truc local afin d’employer la main d’Ɠuvre locale, des techniciens bĂ©ninois, etc. »,

a-t-il assuré.
Toute chose qui prouve Ă  suffisance combien l’homme du Couffo tient Ă  rĂ©volutionner ces domaines et Ă  y insuffler une nouvelle dynamique. SĂ©raphin Yeto, le nouveau visage de l’acier et de l’agro-alimentaire du BĂ©nin, dira-t-on !

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