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✍🏾Loth HOUSSOU
Reportées plusieurs fois, les élections législatives et régionales sont officiellement ouvertes depuis la matinée de ce lundi 29 avril 2024 dans tout le Togo. Aux urnes, environ 4,2 millions de citoyens conviés pour élire 113 nouveaux députés à l’Assemblée nationale et 179 conseillers régionaux dans les 14.271 bureaux de vote ouverts.
Il s’agit d’un double scrutin à grands enjeux depuis l’adoption contestée d’une nouvelle Constitution le 19 avril 2024, qui a fait basculer le pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. En témoignent le nombre élevé de 2.348 candidatures validées pour seulement 113 sièges à décrocher à l’Assemblée nationale togolaise et l’engouement au niveau du principal parti de l’opposition togolaise au charbon cette année contrairement au boycott de 2019.
En effet, la nouvelle Constitution délègue aux futurs députés et sénateurs l’élection du président de la République du Togo pour un mandat de quatre (4) ans renouvelable une fois. Mais désormais, le poste de président de la République ne sera qu’un titre honorifique, car il n’aura qu’un rôle de représentation, tandis que le véritable « homme fort » qui détiendra l’exercice du pouvoir au Togo sera le « président du Conseil des Ministres ». Ce sera le chef du parti vainqueur des élections de ce lundi 29 avril 2024 qui sera nommé à cette nouvelle fonction, et « sans limitation de mandat ».
Le Togo, un pays de l’Afrique de l’ouest situé entre le Ghana, le Burkina Faso et le Bénin est aux mains de la famille Faure depuis 57 ans. Après 38 ans de règne sous un régime dictatorial, Eyadema Gnassingbé laisse le pouvoir et il n’aura que pour successeur, Faure Gnassingbé, son fils.
Selon plusieurs sources, si le camp présidentiel togolais représenté par le parti UNIR (Union pour la République) remporte les élections en cours, le président Faure Gnassingbé sera le probable président du Conseil des Ministres, pour continuer à exercer le pouvoir d’État togolais « sans limitation de mandat » et sans avoir besoin d’un suffrage universel direct.
Dans le cas échéant, ce sera donc la principale figure de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui devrait occuper ce poste primordial, pour marquer une alternance historique au Togo. Un espoir auquel d’aucuns restent pour le moment, très sceptiques.
Plus de détails à venir.
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