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Élu le 5 novembre 2024 face à la candidate Démocrate Kamala Harris, Donald Trump est officiellement revenu au pouvoir lundi 20 janvier 2025, devenant le 47è président des États-Unis. Après avoir prêté serment sur une bible au Capitole de Washington, il a prononcé un discours d’environ 30 minutes à travers lequel il a fait de fracassantes annonces. Retour sur les sept (7) points clés à retenir de cette allocution qui fait déjà jaser sur la toile.
1- Expulser « des millions et des millions » de migrants en situation irrégulière
Joignant l’acte à la parole, Donald Trump a décidé d’expulser les étrangers en situation irrégulière aux États-Unis d’Amérique. En effet, cette décision était l’une de ses importantes promesses faites au cours de sa campagne électorale. Pour mener à bien sa politique, Donald Trump a annoncé envoyer des soldats sur place : «Toutes les entrées illégales seront immédiatement bloquées et nous allons commencer le processus de renvoi de millions et de millions de criminels étrangers d’où ils viennent ».
Désormais, les cartels seront également considérés comme des « organisations terroristes étrangères », a annoncé Donald Trump, le 47è président des Etats-Unis lors de son discours sous la coupole du Capitole. Il a ajouté que sa « plus grande responsabilité » était de « défendre à un niveau jamais vu auparavant» les Etats-Unis contre «les menaces et les invasions ».
2- La guerre contre l’homosexualité
Ouvertement, tel qu’il l’avait promis lors de sa campagne électorale, le président Donald Trump va s’en prendre à certains de ses citoyens en leur interdisant d’exister sous leur identité propre. «Je vais mettre un terme à la politique gouvernementale qui souhaite injecter du genre dans tous les aspects de notre vie », a-t-il annoncé, brandissant la transidentité comme une menace. A l’en croire, son administration ne reconnaîtra que deux genres : masculin et féminin. Il a promis de mettre un terme aux efforts visant à « intégrer la race et le genre dans tous les aspects de la vie publique et privée ».
« A compter d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des Etats-Unis est qu’il y a deux genres : homme et femme ». L’identité sexuelle des individus sera désormais définie exclusivement par les gamètes qu’ils produisent. Ainsi, plusieurs décrets seront signés pour stopper les aides fédérales pour les personnes transgenres. Pour rappel, selon le Williams Institute de l’université de Californie, environ 1,6 million de personnes de plus de 13 ans, dont 300.000 adolescents, s’identifient comme transgenre aux Etats-Unis.
3- La liberté d’expression
Le nouveau président a promis de « rétablir la liberté d’expression » en mettant fin à la censure gouvernementale. Il s’agit probablement d’un clin d’œil au soutien qu’il apporte aux grandes entreprises de médias sociaux et de technologie. Pendant le discours, des PDG de sociétés technologiques telles qu’Elon Musk, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos étaient assis un peu plus loin que le nouveau cabinet de M. Trump. De même, l’impact sur les tentatives de l’Union Européenne de réguler les géants de la technologie sera une question clé dans les jours à venir.
4- L’urgence énergétique nationale
Trump a appelé à une « urgence énergétique nationale » pour permettre une plus grande production. Vantant « l’or liquide sous les pieds » de ses compatriotes, le 47è président a annoncé qu’il allait « utiliser » les réserves énergétiques stratégiques nationales. Il a d’ailleurs déclaré « un état d’urgence énergétique » en réponse à « l’explosion du prix de l’énergie ». Assurant que les Etats-Unis allaient, sous sa présidence « forer, forer et encore forer », il a promis que « l’Amérique sera de nouveau une nation manufacturière », exportant son énergie, pour devenir « à nouveau une nation riche ».
À la suite de son discours, la Maison-Blanche a annoncé que les États-Unis se retireraient de l’accord de Paris sur le climat, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une importante décision qui devrait inquiéter les fonctionnaires de l’Union Européenne qui gèrent le Green Deal.
5- La revendications territoriales de Mars au Panama
Dans une référence apparente à son projet de colonisation de Mars, Donald Trump s’est engagé à « étendre notre territoire ». Il a également réitéré ses projets en matière de politique étrangère, en mentionnant la guerre entre Israël et le Hamas et en affirmant à tort que « la Chine exploite le canal de Panama », mais que « nous le reprenons ». Au début du mois, il a refusé d’exclure le recours à la force militaire pour prendre le contrôle de cette voie d’eau essentielle.
Il a assuré que les astronautes américains allaient « planter la bannière étoilée sur la planète rouge ». C’est justement le pari fou d’Elon Musk, son ami milliardaire et désormais ministre d’Etat. Avec l’investiture de Donald Trump, le rêve d’Elon Misk d’installer une civilisation sur Mars, prend définitivement forme pour devenir une réalité les mois et années à venir.
6- Grâce présidentielle des assaillants du Capitole en prison
À l’occasion de son investiture, ce lundi 20 janvier, le nouveau président américain a annoncé qu’il allait signer, le même jour, des décrets de grâce en faveur de personnes condamnées pour leur participation à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, les qualifiant d’ «otages». « Ce soir je vais signer des grâces pour les otages du 6 janvier », a déclaré le nouveau président républicain lors d’un meeting à Washington après son investiture. « Dès que je pars d’ici, je vais au Bureau ovale et je signerai des grâces pour beaucoup de gens, beaucoup de gens », a-t-il ajouté.
7- Le slogan MAGA refait surface
MAGA, le slogan de campagne utilisé par des personnalités politiques des États-Unis et qui signifie Make America Great Again (littéralement « Rendre l’Amérique à nouveau grande », soit : « Rendre sa grandeur à l’Amérique »), fait son retour ce 20 janvier 2025. Dans son discours, Donald Trump a promis de rehausser la position des États-Unis sur la scène internationale, affirmant que «le déclin de l’Amérique est terminé ». Il a également salué son retour dans le bureau ovale comme « la preuve qu’il ne faut jamais croire qu’il est impossible de faire quelque chose en Amérique ».
✍🏾La Rédaction
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