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Après la journée d’hier mardi 21 janvier 2025 marquée par la déconstitution de tous leurs avocats de la défense, l’homme d’affaires Olivier Boko, l’ancien Ministre des sports Oswald Homéky et les autres prévenus ont comparu devant le juge de la CRIET, ce mercredi 22 janvier 2025, pour la poursuite du procès lié à l’affaire « tentative de coup d’État » contre le Président du Bénin, Patrice Talon. Mais, à peine que le procès ait repris, qu’il a été à nouveau suspendu et renvoyé au jeudi 23 janvier 2025.
Le procès lié à l’affaire « tentative de coup d’État » contre le Président du Bénin, Patrice Talon a, de nouveau, été renvoyé au jeudi 23 janvier 2025 à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Et pour cause, l’absence des avocats de la défense des mis en cause à savoir l’homme d’affaires Olivier Boko, l’ancien Ministre des sports Oswald Homéky et trois (3) autres prévenus.
Alors que ce mercredi 22 janvier, la Cour était composée de cinq (5) membres pour satisfaire les récriminations de la défense, les avocats eux, ont été absents. Invités à la barre par la Cour, Olivier Boko, Oswald Homéky et leurs coaccusés ont déclaré n’avoir pas eu le temps pour constituer un nouveau collège d’avocats. « Nos conditions de détention ne nous permettent pas de contacter des avocats. On ne peut contacter personne », a fait savoir l’homme d’affaires Olivier Boko. Les réponses des autres prévenus ont été les mêmes à l’endroit du juge.
Après une doléance du Ministère public à la présidente des céans, le Procureur Spécial de la CRIET a pris une décision, pour la poursuite du procès, car « on ne peut pas poursuivre le procès sans la présence des avocats… , vous aurez des avocats commis d’office », a-t-il indiqué. C’est ainsi que la présidente des céans a suspendu l’audience pour permettre aux provenus de remplir les formalités requises, pour la reprise du procès ce jeudi 23 janvier 2025.
Et c’est justement à ce moment que l’homme d’affaires Olivier Boko pique une crise de colère. A l’en croire, il ne veut pas d’avocats commis d’office pour sa défense. « J’ai les moyens de prendre mes propres avocats », a-t-il lancé envers les membres de la Cour.
Réussira-t-il à constituer son propre collège d’avocats pour la suite du procès ce jeudi 23 janvier 2025 à 9 heures, malgré les conditions de sa détention ? Rendez-vous demain jeudi à la Criet.
✍🏾Loth HOUSSOU
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