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Scandale : L’armée malienne aurait-elle exécuté plus de 500 civils en l’espace de 05 jours ? Détails sur le rapport accablant de l’ONU qui met à nue le crime commis en clando

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Au Mali, un scandale de tuerie de pauvres villageois éclabousse la gestion du pouvoir d’Assimi Goita. En effet, le Haut-Commissariat accuse l’armée malienne et des combattants « étrangers » d’être à l’origine d’un massacre dans le village de Moura, où environ 500 civils auraient été exécutés en l’espace de 05 jours.

Le crime aurait été commis en mars 2022, où 500 civils ont perdu la vie à Moura, un village du centre du Mali. Ce massacre, selon des observateurs, est le plus meurtrier depuis le déclenchement de la guerre au Mali, il y a une décennie. Dans un rapport diffusé vendredi 19 mai 2023, l’agence onusienne accuse l’armée malienne et des combattants « étrangers » d’être à l’origine de cette tuerie.

Ce massacre aurait eu lieu après une opération antidjihadiste « après que la zone [avait] été totalement maîtrisée » entre le 27 et le 31 mars 2022. Les soldats maliens, encadrés par des « combattants étrangers », très certainement des combattants Wagner, auraient détenu, trié, torturé et abattu des centaines de civils, dont une vingtaine de femmes et sept enfants. En l’espace de cinq jours. Selon le rapport, il existe « des motifs raisonnables de croire que 58 femmes et jeunes filles ont été victimes de viol et autres formes de violences sexuelles ».

Ces agissements pourraient constituer des crimes de guerre et, « selon les circonstances », des crimes contre l’humanité, juge dans un communiqué Volker Türk, haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.

Silence radio…

Si le rapport n’identifie pas explicitement les « étrangers », il mentionne les déclarations maliennes sur les « instructeurs » russes, présent dans le pays pour combattre les djihadistes. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait lui-même attesté de la présence au Mali de la société privée de sécurité russe Wagner dans le pays, pas plus tard qu’en février dernier. Parmi les témoignages recueillis par les enquêteurs de l’ONU, certains décrivent des hommes blancs en treillis parlant une langue « inconnue ».

Les investigations se sont déroulées dans un climat extrêmement tendu. Des témoins auraient été intimidés : « Certaines sources ont même fait l’objet d’interpellation et de détention par des services de sécurité maliens au cours des entretiens avec des chargés des droits de l’homme. » Ni Bamako, ni Moscou, à qui le rapport a été soumis avant publication, n’ont fait de commentaire.

✍🏾Avec Afp

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