Retrouvé mort au bord d’une voie : Le policier assassiné à Djougou avait été trainé de son domicile, avant d’être étranglé

Quelques jours après la découverte du corps d’un policier à Djougou, plus précisément dans le quartier Founga, les premiers résultats de l’enquête lancée permettent de retracer des indices des circonstances du drame.

Selon les explications de Lucien Abalo, Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de 2è Classe de Djougou, l’hypothèse d’assassinat n’est plus à douter. «… C’est un assassinat. Il a été trainé de sa maison et déjà, on a constaté que rien n’a été volé dans sa chambre. Sa moto est restée intacte ; et même sur le lieu où on a découvert le corps, on a trouvé des objets lui appartenant. L’enquête est en cours. Je présente déjà mes condoléances à sa famille », a-t-il fait savoir.

Cependant, un constat amer généralisé concernant le comportement des populations du département de la Donga continue de faire obstacle à l’efficacité de la justice, dans l’exercice de certaines de ses missions d’enquête. Il s’agit du refus de collaboration ou la non-dénonciation des auteurs des actes criminels par la population.

Par un ton d’amer regret, le préfet Biao Soulémane Eliassou l’a, une fois encore, déploré. « …Il faut aussi une co-production de la sécurité en dénonçant les actes récriminatoires, des actes qui ne sont pas acceptés par notre société, respectueuse des valeurs traditionnelles et morale », éclaire-t-il.

Pour rappel, l’agent de la police républicaine avait été retrouvé mort après avoir été étranglé le vendredi 19 juin 2020. Son identité, Issifou Mama ; ex-conducteur du Directeur départemental de la Police Nationale du Borgou.

La Rédaction