Présidentielle de 2026 au Bénin : Ce qui pourrait hypothéquer les candidatures de Houndété et de Atchadé

Il n’est pas un politicien, mais plutôt un flic admis à la « retraite d’office » depuis plusieurs mois. Et depuis qu’il a pris ses distances avec la caserne, Louis Philippe Houndégnon est devenu un observateur averti de la scène politique nationale. Dans le cadre des perspectives électorales de 2026, l’ex-contrôleur général de la police républicaine annonce déjà une impasse électorale, surtout pour l’opposition béninoise.

A l’en croire, le code électoral, en l’état, ne facilite nullement les choses pour le principal parti de l’opposition « Les Démocrates », surtout lorsque le parti décidera de présenter l’un de ses actuels députés pour l’élection présidentielle d’avril 2026. Même si « Les Démocrates », seul parti de l’opposition qui remplit bien les critères pour parrainer un candidat à la présidentielle de 2026 grâce à ses 28 députés aujourd’hui, le flic craint bien que le parti pourrait être bloqué lorsqu’il portera son choix sur soit l’He Eric Houndété soit l’He Nourénou Atchadé, deux figures politiques du parti capables de faire l’unanimité au sein de la famille politique fondée par l’ex-président Boni Yayi.

Selon ses analyses, au cas où l’He Eric Houndété ou l’He Nourénou Atchadé était désigné candidat, est-ce que le code électoral prévoit qu’un député qui devient candidat à la présidentielle pourrait se parrainer lui-même ? La réponse est, pour le moment, « Non ». Or, tout calcul fait selon les exigences du code électoral, les « Démocrates » ont besoin de 28 fiches de parrainages. Ce qui apparaît tout à fait impossible pour ces deux figures politiques de se présenter à la présidentielle, car aucun article du code électoral n’autorise pas un candidat qui est député de se parrainer.
D’où il s’agit bien d’un autre verrou sur la question du parrainage qui ne donne pas la garantie suffisante et le libre choix aux « Démocrates » de désigner le candidat pour l’alternance qu’ils envisagent à la tête du Bénin, à l’occasion des élections générales de 2026.

Il en vient à la conclusion que les élections générales de 2026 sont encore entourée de mystère. Pas pour prophétiser l’apocalypse, mais plutôt pour expliquer qu’il y a véritablement malaise et une grande interrogation sur l’organisation de ces consultations électorales.

✍🏾La Rédaction
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