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Kemi Seba de nouveau arrêté en France ce lundi : Ce qui est reproché à l’activiste Bénino-Nigérien

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De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, le Franco-Béninois Kémi Séba devenu Bénino-Nigérien depuis quelques mois, a été arrêté ce lundi 14 octobre 2024 à Paris.

Nouvelle arrestation de Kémi Séba en France. L’activiste Bénino-Nigérien n’est plus libre de ses mouvements depuis quelques heures. C’est suite à son interpellation dans l’après-midi de ce lundi 14 octobre 2024, alors qu’il quittait un restaurant situé dans le 15è arrondissement de Paris où il venait de déjeuner avec son ami et bras droit, Cyrille Kamden. Selon Afrique Confidentielle, le panafricaniste fondateur de l’ONG « Urgence Panafricaniste » a été placé en garde à vue, en attendant une annonce officielle de la police française, sur les raisons de son arrestation.

Entrée frauduleuse sur le territoire français ?

Alors que les autorités françaises avaient officiellement retiré à l’activiste sa nationalité française pour ses critiques acerbes contre les relations entre la France et l’Afrique, Kémi Seba a atterri à Paris le 10 octobre 2024, en provenance de l’Espagne, et de surcroît avec un passeport diplomatique du Niger. Bien que ce motif précis lié à son arrestation n’ait pas encore été officiellement notifié par les autorités françaises, plusieurs sources concordantes révèlent qu’il est reproché à l’activiste, une « entrée frauduleuse » sur le territoire français. Tout de même, une enquête a été ouverte par la police française, pour déterminer les réelles circonstances et raisons de son entrée sur le territoire français.

Kémi Séba ou le jusqu’au-boutiste engagé contre la France-Afrique

Connu pour ses prises de position radicales contre le néocolonialisme, Kémi Séba a souvent été une figure controversée en Europe et en Afrique. Tel un affront, il avait dénoncé les relations de la France-Afrique et brûlé son passeport français, à l’occasion d’une conférence de presse animée le samedi 16 mars 2024 à Paris. « Votre passeport, ce n’est pas un os que vous nous donnez comme si les Noirs étaient des chiens. Je suis un homme Noir libre. Je suis un Africain libre. Je suis un Béninois libre », avait-il affirmé avant d’incendier le document devant caméras et micros, en s’adressant au gouvernement d’Emmanuel Macron.

✍🏾Loth HOUSSOU
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