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Le procès de Joël Aïvo et ses co-accusés suit son cours à la Cour de répression des infractions économiques et du Terrorisme (CRIET) ce lundi 06 décembre 2021. A l’entame, Maître Robert Dossou, la tête de file des avocats du professeur Joël Aïvo, pose une question préjudicielle.
Il demande des clarifications sur la qualité du représentant de l’Agence judiciaire du Trésor que la défense découvre dans la salle.
Après quelques échanges, la présidente de la cour clarifie : « L’Etat Béninois est representé en qualité de victime et potentielle partie civile ». Dans un ton de mise en garde, elle fait savoir que ce qui réunit les uns et les autres à l’audience est lié aux faits de complot contre l’autorité de l’Etat et de blanchiment de capitaux. « … Je demande donc que les débats ne sortent pas de ce cadre… », lâche-t-elle d’un ton autoritaire.
En guise de défense, Me Robert Dossou clarifie : « … Nous allons utiliser les moyens que nous donnent les instruments juridiques nationaux ou internationaux, pour défendre leurs droits. Nous n’allons pas laisser de côté nos prérogatives pour quoi que ce soit… ».
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Après les débats entre Me Dossou et la présidente des céans, parole a été donnée à l’un des co-accusés, BONI SARE Issiakou. Il est un ancien militaire et chef d’entreprise. » J’ai été un ancien militaire et chef d’entreprise aujourd’hui. J’ai fait 10 ans à la Présidence. Je maîtrise la Présidence. J’ai connu Gilbert ZINSOU 4 à 5 mois avant les élections présidentielles de 2021. Il m’a approché pour me demander si j’ai des amis militaires pour faire un » coup d’État militaire », un projet de son ami Arnaud HOUEDANOU, soutien du professeur Frédéric Joël AÏVO. J’ai dit « Oui ». Il m’a fait la proposition 2 mois avant les élections. Gilbert m’a dit qu’il veut escroquer Arnaud, le porteur du projet du Coup d’État … »
À suivre…
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