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Vendredi 1er mai 2020, à l’occasion de la célébration de la fête de travail, une voix féminine en fonction à l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB) s’est élevée pour cracher son ras-le-bol par rapport au harcèlement sexuel et moral dont elle est permanemment victime de la part de ses supérieurs hiérarchiques. Son nom, Angéla Kpéidja, spécialiste des questions de Santé dans la maison où elle officie depuis plusieurs années.
Véritable bombe qui a fait exploser la toile, l’acte de cette journaliste connue continue de faire objet de débats et commentaires au Bénin et dans beaucoup d’autres pays du monde. Ne pouvant rester indifférent, le Chef de l’Etat Patrice Talon a pris ses responsabilités en se mêlant à l’affaire, en bon père de famille. Ceci, à travers une séance de travail tenue avec la journaliste présumée victime et les responsables de l’ORTB épaulés par quelques Ministres du gouvernement.
Lisez plutôt.
« J’ai tenu, ce mardi 5 mai 2020, une séance de travail avec les responsables de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (ORTB), certains membres de mon Gouvernement dont le Ministre de la Communication et Mme Angela KPEIDJA suite à sa dénonciation de faits graves dont elle aurait été victime.
Je me suis intéressé au sujet, convaincu que de nombreuses femmes béninoises, dans le cadre de leur travail, peuvent être sujettes à ces pratiques répréhensibles. En effet, dans la société moderne que s’emploie à bâtir au quotidien notre Gouvernement avec l’ensemble du peuple béninois, les pratiques liées aux harcèlements, aux violences basées sur le genre, ne doivent pas avoir droit de cité et ne doivent pas rester impunies.
Nous devons offrir les conditions idoines aux victimes afin qu’elles puissent se faire entendre, dénoncer leurs bourreaux pour que justice leur soit faite. C’est pourquoi le Gouvernement ne manquera pas d’engager des actions hardies en vue d’assurer une meilleure protection aux femmes afin de les encourager à briser la loi de l’omerta.
Aux responsables de l’ORTB, notre service public de l’audiovisuel, j’ai demandé de tout mettre en œuvre pour que les faits allégués, qu’ils soient fondés ou non (ce qu’il appartiendra à la justice d’établir), n’aient pas droit de cité. Cela est valable pour cet office comme pour l’ensemble des administrations publiques et privées de notre pays.
D’ores et déjà, j’ai la conviction que l’acte posé par Mme Angela KPEIDJA sera le déclencheur d’une aube nouvelle pour faire en sorte que les victimes d’abus à caractère sexuel soient mieux protégées dans notre pays. »
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