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Téléphones portables et ordinateurs de «2è main» au Bénin: Les dangers qui guettent leurs acheteurs et les sages recommandations de la police républicaine, pour se mettre à l’abri

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✍🏾Loth HOUSSOU

A l’occasion d’une émission radiophonique à Cotonou, la police républicaine, dans sa mission de sensibilisation et d’alerte de la population, a abordé un sujet délicat. Il s’agit de l’achat des téléphones portables et ordinateurs de « seconde main ». Parfois provenus de l’Europe ou achetés dans le « marché noir », l’achat de ces appareils a déjà conduit des honnêtes citoyens en prison, dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité.

Ordinateurs portables 2e main

En exhortant les populations d’éviter cette pratique lors de son intervention, le porte-parole de la police républicaine, le commissaire Eric Yérima clarifie comment cela constitue de gros risques.
Morceaux choisis.

« Il y a le risque d’acheter des appareils issus du cambriolage et ceux ayant servi à commettre des infractions liées à la cybercriminalité », fait-il savoir.

« Dans la perspective de lutter farouchement contre la cybercriminalité, la police s’est dotée de moyens technologiques qui lui permettent de retracer les téléphones portables ; mieux, de pouvoir recueillir des éléments de preuves dans les ordinateurs même si les données sont effacées », éclaire-t-il.

« En prenant le risque d’acheter des appareils de seconde main, vous optez pour la possibilité de répondre pour des activités illicites pour lesquelles ces appareils ont été précédemment utilisés », insiste le commissaire, selon les propos rapportés par L’investigateur du Jour.

Les recommandations pour se mettre à l’abri

Cependant, il existe une solution plus ou moins fiable, qui peut aider à se mettre à l’abri des problèmes, lorsque les citoyens n’ont pas les moyens financiers de s’offrir des téléphones ou ordinateurs neufs.
Première mesure, prendre des garanties avant tout achat. « Connaître l’identité du vendeur et avoir ses contacts fiables ; réclamer le reçu d’achat ; garder une preuve de la transaction ».
De quoi pouvoir se défendre devant l’inspecteur de police, en cas d’interpellation pour un téléphone portable ou ordinateur de « 2è main » retracé pour faits de cybercriminalité.
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