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Spiritualité : LES 6 ENNEMIS DE L’ESPRIT « AGBONNON » (Les dangers que constituent l’indifférence, l’indécision, le doute, l’ennui, l’excès et l’ajournement contre son épanouissement)

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✍🏾 Par Maître Amoussa RAHIMI

La connaissance de soi et de la réussite nécessitent l’étude, l’analyse et la compréhension de trois ennemis qu’il faut chasser de notre esprit à savoir : 1-L’INDECISION ; 2-LE DOUTE et 3-LA PEUR.

Notre sixième sens ne peut fonctionner tant que nous hébergeons un de ces trois ennemis de caractère négatif. Ils sont étroitement liés et lorsqu’on en trouve un, les deux autres ne sont pas loin.
L’INDECISION est le germe de la peur. Elle est cristallisée dans le DOUTE et tous deux s’acoquinent pour engendrer la PEUR.
Ces trois ennemies sont particulièrement dangereux parce qu’ils germent et croisent sans qu’on ne se rend compte de leur présence. Pour vaincre l’ennemi, il faut connaître son nom, ses habitudes et son gite. Ne vous trompez pas sur les habitudes de ces ennemis rusés. Souvent, ils demeurent cachés dans le subconscient où il est difficile de les traquer et encore plus difficile de les débusquer.

LA PEUR N’EST QU’UN ETAT D’ESPRIT. C’est toujours une des six formes fondamentales de la peur ou leur combinaison qui fait souffrir l’homme à un moment ou à un autre. L’homme a peur de :

1- la pauvreté ; 2- la critique ; 3- la Maladie ; 4- perdre l’objet de son amour ; 5- la vieillesse et 6- la Mort.
Les trois premières sont à l’origine de presque tous les tourments. LA PEUR EST UN ETAT D’ESPRIT ET UN ETAT D’ESPRIT PEUT SE CONTÔLER ET SE DIRIGER

1- LA PEUR DE LA PAUVRETE

Il faut savoir que tout être humain est capable de contrôler entièrement son esprit ; et par là, de l’ouvrir aux idées d’autrui comme d’en fermer l’accès et de n’admettre que les pensées de son choix. La nature a doté l’homme d’un contrôle absolu sur une chose et une seule : son esprit.
Il n’y a pas de compromis entre la pauvreté et la richesse, car leurs routes divergent. La personne qui veut devenir riche doit refuser tout compromis qui mène à la pauvreté. Et le point de part de la richesse est le désir.

La peur de la pauvreté est un état d’esprit, rien de plus. Elle suffit à détruire toute chance de réussite dans n’importe quelle entreprise. Ce qui est certain, la peur paralyse la raison, détruit l’imagination, tue la confiance en soi, mine l’enthousiasme, décourage l’initiative, conduit à l’incertitude et pousse à l’hésitation.

La peur efface tout charme d’une personnalité, détruit toute possibilité d’une pensée juste, détourne toute concentration vers l’effort ; la peur vainc la persévérance, annihile la volonté, écarte toute ambition, obscurcit la mémoire et engendre l’échec. La peur tue l’amour et assassine les plus beaux sentiments, décourage l’amitié, attire le désastre sous des centaines de formes, conduit à l’insomnie, à la misère et au malheur. La peur de la pauvreté vient de la tendance innée qu’à l’homme de faire de son semblable sa proie économique. La peur de la pauvreté se reconnait à six (6) indices à savoir:

1-L’indifférence. Elle est exprimée par le manque d’initiative, d’imagination, d’enthousiasme et de maitrise de soi.

2-L’indécision, c’est l’habitude de laisser les autres penser pour soi.

3-Le doute. Il s’exprime généralement sous forme d’excuses propres à couvrir, expliquer ou excuser les échecs ou par l’envie et la critique à l’égard de ceux qui ont réussi.

4-L’ennui. Il se manifeste par une tendance à rechercher les défauts des autres, à dépenser plus que son revenu, à négliger son apparence, à bouder et à se renfrogner et par l’intempérance qui engendre l’extrême nervosité, le manque d’équilibre et de connaissance de soi.

5-L’excès de prudence. Ne voir que le côté négatif des événements ; penser à l’échec possible et en parler au lieu de se concentrer sur le moyen de réussir ; connaître toutes les voies qui mènent au désastre, sans jamais chercher à les éviter ; attendre le moment propice pour mettre en action idées et plans et faire de cette attente une habitude permanente. Se souvenir de ceux qui ont échoué et oublier ceux qui ont réussi ; être le pessimiste qui digère mal, élimine le mal, s’auto-intoxique et offre le spectacle d’un pitoyable état général.

6-L’ajournement. L’habitude de remettre au lendemain ce qui aurait dû être fait l’année précédente. Passer autant de temps à imaginer des excuses qu’à mener à bien le travail. Ce symptôme décèle aussi l’excès de prudence, le doute et parfois l’ennui.
Refuser d’accepter certaines responsabilités. Préférer le compromis au combat, s’accommoder des difficultés au lieu de les vaincre ; s’associer aux résignés au lieu de rechercher la compagnie de ceux qui demandent et reçoivent la fortune. Lorsqu’un homme n’arrive pas à trouver du travail, un changement s’opère en lui, immédiatement trahi par l’affaissement de ses épaules, sa démarche et son regard.

2- LA PEUR DE LA CRITIQUE

La critique est une forme de service que l’on a tendance à trop dispenser. Faire naître chez un enfant un complexe d’infériorité en le critiquant sans raison valable, devrait être reconnue comme un crime, un des pires.
La critique fait naître la peur ou le ressentiment ; et elle ne sème jamais l’amour ou l’affection ; la peur de la critique détruit l’initiative et décourage l’utilisation de l’imagination. Ses indices les plus importantes sont :

1. -Le Manque d’assurance, la nervosité, la timidité dans la conversation et dans les rapports avec des étrangers, par des mouvements gauches des mains et des jambes.

2. – Le Manque d’Equilibre. L’inaptitude à contrôler sa voix, la nervosité en présence de tiers, un relâchement des attitudes corporelles, une mémoire défaillante

3. – Le Manque de Personnalité. L’incapacité à prendre des décisions fermes, manque d’habileté à exprimer des opinions définitives. Contourner les difficultés au lieu de les affronter, être toujours d’accord avec les autres, sans se donner la peine d’établir ses propres opinions.

4. – Le Complexe d’infériorité. L’habitude de se féliciter de ses paroles et de ses actes pour cacher son sentiment profond d’infériorité ; utiliser de grands mots pour impressionner les autres ; imiter les autres dans leur façon de s’habiller, de s’exprimer, de se tenir, se vanter de succès imaginaires.

Les « AGBONNON » travaillent permanemment à éliminer la peur de leur être.

Maître AMOUSSA A. RAHIMI
METAPHYSICIEN, PLASTICIEN

CONTACT Appel et WhatsApp: +229 97081075

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