Quotidien Béninois , d'Informations , d'Analyse et de Publicité

Spiritualité : LE CHRIST ET L’ESPRIT « AGBONNON » (3è et dernière partie : Comment ‘’Naître de nouveau’’ pour purifier son Karma ? )

0 1 136

 

Aimer seulement ceux ou celles qui nous aiment ne suffit pas. Mais aimer aussi ceux ou celles qui nous haïssent, c’est incarner déjà ici et maintenant le manteau du christ : l’esprit d’ « AGBONNON ». La haine ne doit pas exister en nous. Ne pas être capable de pardonner, c’est faire montre de notre carence en grâce.

Lorsque nous disons « pardonner », cela implique une élimination des ressentiments, l’effacement de la rancœur, la réduction en poussière cosmique de la vengeance. La véritable révolution de la conscience impose un travail, un travail coûteux pour soi- même. Un travail qui exige que nous travaillons sur nous-mêmes, l’élimination en nous des éléments de la discorde, de la vengeance, du ressentiment, de la haine…

Le changement impose que nous soyions sincères avec nous- mêmes, que nous nous explorions nous-mêmes, que nous fassions des investigations en nous-mêmes pour découvrir les éléments infrahumains qui existent dans notre psyché, et qui nous rendent incapables d’aimer. L’Amour ne cherche pas de récompense ; il est un don en lui-même ; il travaille en renonçant aux fruits, il ne cherche rien, sinon le bien d’autrui, même au prix de sa propre félicité. Le sacrifice pour l’humanité demande que nous travaillions à mettre nos prochains sur le chemin avec le maximum de patience en sachant pardonner les défauts des autres.

Le chemin de la plus grandiose des sacrifices, l’imitation du christ, consiste à lever la torche pour illuminer ceux qui vivent dans l’ignorance, ceux qui recherche la lumière de la connaissance. Aussi, l’important est de se sacrifier, chacun en accord avec ses possibilités en imitant les apôtres qui prêchèrent dans tous les coins de la terre, en imitant les grands martyrs, car le sacrifice en-soi-même est douloureux. Il exige que nous soyions disposé à perdre ce que nous aimons le plus. Ce qui suppose la nécessité de l’abandon, l’abandon du moi, de la peur. Il est le pire obstacle à tout réel et véritable changement.

De quoi avons-nous peur souvent sinon de la misère, de la faim, des maladies, de la mort ?…

Une chose est certaine. C’est pour mourir que nous naissions. Et il est indispensable que nous comprenions les mystères de la mort ; car ils expliquent ceux de la vie. La paix est jumelle à la mort, c’est ce que fit le divin Rabbi de Galilée ; c’est ce qu’ont fait tous les saints, les martyrs : Saint Etienne, lapidé pour avoir enseigné la parole, Pierre, crucifié la tête en bas et les pieds vers le haut; toute cause attire son effet. Notre Karma actuel est l’effet d’une cause qui l’a produit, une cause antérieure. Si l’on veut annuler l’effet, il faut commencer par annuler la cause qui l’a produit. Et déjà, en travaillant en faveur des autres, nous annulons le vieux Karma, celui qui rend service aux autres, se rend service à lui-même. Celui qui donne reçoit, et s’il donne plus, il reçoit plus : c’est la loi. Il n’est pas nécessaire de nous rendre la vie amère.

Il faut faire beaucoup de bien, pour payer nos vieilles dettes. Avec le capital de bonnes œuvres, nous pouvons payer le vieux Karma sans avoir besoin de souffrir. Nous devons monter sur l’autel suprême du grand sacrifice, pour tous les êtres humains .Le véritable changement n’est rien d’autre que l’audace dans l’honneur à arpenter le chemin de la révolution de la conscience, le sentier du fil de rasoir, ce chemin terriblement difficile et plus amer que le fiel dont la réalisation s’opère à base de terribles et d’épouvantable révolutions intimes : le chemin des « AGBONNON ».
Osons combattre
Osons lutter
Osons-nous affronter nous-mêmes.

 

Maître AMOUSSA A. RAHIMI
METAPHYSICIEN, PLASTICIEN
Contact Appel et WhatsApp : +229 97081075

Loading...
X