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MON👁️REGARD : Ces garde-fous de la méfiance des Chefs d’États africains, après le putsch au Gabon

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Ceux qui partagent un avis contraire pourraient parler de coïncidences. Mais hélas ! Même si c’était le cas, les faits et les circonstances traduisent clairement une réalité sans équivoque : des garde-fous de la méfiance pour éviter de subir le même sort qu’au Mali, au Burkina Faso, au Niger et très récemment au Gabon. Ceci sans oublier les cas les moins vivaces et critiques : le Tchad et la Guinée Conakry.

En effet, depuis le mercredi 30 août 2023, date historique où le pouvoir a été arraché des mains de la famille Bongo par un coup d’État orchestré par le Général Brice Oligui Nguema, plusieurs Chefs d’États africains ont posé des actes, pour renforcer leur sécurité et raffermir la confiance vis-à-vis de leurs armées respectives.

Paul Biya, président du Cameroun

Le premier sur la liste, Paul Biya du Cameroun. Âgé de 90 ans et au pouvoir depuis 41 ans (1982), le président Camerounais Paul Biya (né Paul Barthélemy Biya’a bi Mvondo) a remanié son ministère chargé de la défense, quelques heures suite au coup d’État survenu au Gabon le mercredi 30 août 2023. Il a, en effet, nommé 32 hauts gradés de l’armée au sein des postes stratégiques du ministère de la défense.

Paul Kagame, président du Rwanda

Le même jour, Paul Kagamé, le président Rwandais a, lui aussi, envoyé un nombre impressionnant de hauts gradés à la retraite anticipée. On parle de 83 officiers dont la liste a été rendue publique le mercredi 30 août 2023, quelques heures après le coup d’État qui a fait tomber Ali Bongo au Gabon. Parmi ces derniers, le Général James Kabarebe qui aurait joué un rôle influent au sein des forces armées. Ce n’est pas tout !

Hormis les 83 officiers supérieurs, 6 officiers subalternes, 678 agents en fin de contrat ainsi que 160 personnes en congés médicaux, ont été également envoyés à la retraite anticipée par le président âgé de 66 ans et au pouvoir depuis 23 ans (l’an 2.000).

Faure Gnassingbé, président du Togo

En dehors d’eux, deux autres Chefs d’États ont également pris leurs garde-fous le lendemain. Il s’agit du président Togolais Faure Gnassingbé (58 ans et au pouvoir depuis 2005) qui a envoyé, vendredi 1er septembre 2023, plusieurs officiers supérieurs à la retraite. Au nombre de 10 dont le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile (Général Yark Damehame), ils ont été admis à la retraite pour avoir atteint la “limite d’âge réglementaire”, à en croire le communiqué officiel.

Umar Sissoco Embalo, président de la Guinée Bissau

Le vendredi 1er septembre 2023, le président de la Guinée Bissau, l’ex-président de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló a également renforcé sa sécurité et remanié son armée, en procédant à de nouvelles nominations. Ces nominations concernent, entre autres, un « chef d’état-major particulier du président » et un « commandant de la sécurité présidentielle ».

Cependant, la présidence n’a pas justifié les raisons de la nomination de ces deux hauts gradés militaires guinéens de leurs fonctions par le gouvernement, au Conseil des Ministres tenu dans la capital Bissau. Il s’agit clairement d’un nouveau poste créé par le président Umaro Sissoco Embaló, et qui n’existe ni dans la Constitution de la République de Guinée-Bissau, ni dans les lois des forces armées guinéennes.

Des actes visiblement liés à la perte de confiance de ces Chefs d’États africains qui, comme on le dit, ont ménagé leurs montures pour viser loin.

✍🏾Loth Houssou
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