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Fayolart’s International Festival, Acte 2 : Au nom de l’économie de l’art pour l’épanouissement des artistes

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Publié le 20/12/2018
Par Loth HOUSSOU, La TEMPETE

Une affiche du festival

Du vendredi 21 au dimanche 23 décembre 2018, un rendez-vous international jamais déroulé au Bénin regroupe de grands acteurs culturels à Bohicon. Venus de la France, du Burkina Faso, du Congo, du Niger, du Togo et du Bénin, ils réfléchiront autour d’une initiative axée sur l’épanouissement et les clés de l’économie des arts, avec sa contribution au développement d’une Nation, à travers l’acte 2 du Fayolart’s International Festival.
Peut-on parler de développement d’une Nation sans la culture ?
Pourquoi la majorité des artistes se plaignent-ils malgré qu’ils possèdent un potentiel de richesse ?
Quelles sont alors les clés de richesse artistiques et culturelles ignorées par les acteurs eux-mêmes ?
Pourquoi même ceux qui réussissent sont-ils réduits à une vie de misère au soir de leur vie ?
Pourquoi les décideurs (politiques) n’intègrent-ils pas l’art dans leurs plans prioritaires pour le développement ?

Eric Orphée GNIKPO, Directeur du festival 
A toutes ces problématiques, le Fayolart’s International Festival de Eric Orphée Gnikpo se veut des solutions concrètes, pour sortir le monde artistique des ténèbres qui ont déjà trop plombé son éclosion, surtout en Afrique. L’initiative qui date de 2015 vient de l’association Fayolart’s Culture, une filiale de la troupe artistique « 3L Ifèdé » fondée et dirigée de main de maître par le directeur du festival.
« L’Economie de l’art, Economie créative face au marché local et international ». C’est le thème principal autour du duquel se déroulera pendant deux jour (21 et 22 déc.) ce forum africain, grand creuset de réflexion où ces ambassadeurs des arts et de la culture mettront à table les divers obstacles qui freinent le développement du bonheur que devrait générer la pratique de l’art et la culture à divers niveaux.
Comme résultat attendu, ce grand rendez-vous sera sanctionné par de grandes résolutions qui seront baptisées « l’ACEBA » soit, « l’Appel Culturel de Bohicon pour l’Afrique », une sorte de Bible ou de Constitution à porter à la connaissance du public et des décideurs. Rappelons que le thème principal sera corroboré par à d’autres sous-thèmes qui meubleront ce festival qui fera descente sur deux autres villes à savoir Abomey-Calavi et Cotonou le 23 décembre 2018.

On y revient.

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